Mozambique
Des responsables du principal parti d’opposition au Mozambique, la Renamo, ont été entendus mercredi par un procureur dans le cadre d’une enquête sur de récentes attaques meurtrières dans le centre du pays, fief de l’ex-rébellion.
La cheffe du groupe parlementaire de la Renamo, Ivone Soares, le porte-parole du parti, José Manteigas, et les députés Antonio Muchanga et Manuel Bissopo sont soupçonnés d’avoir participé au recrutement de jeunes chargés de tendre des embuscades.
Le gouvernement accuse le parti d‘être à l’origine de ces attaques, qui ont fait une dizaine de morts.
“Je suis venu au parquet par respect pour les Mozambicains, par respect de la légalité et je n’ai pas peur de clarifier ce que je sais”, a déclaré M. Muchanga à la presse à l’issue de son audition. “L’affaire est dans les mains de la justice, je ne peux rien dire”.
Le chef de la Renamo, Ossufo Momade, a récemment démenti toute implication de son parti dans ces violences.
Issue de la rébellion de la guerre civile (1976-1992), la Renamo a signé en août dernier un accord de paix avec le gouvernement qui prévoit le désarmement et la réintégration de son aile militaire, qui avait repris les armes en 2013.
Une faction du parti a cependant rejeté ce texte et revendiqué ces derniers mois plusieurs raids armés dans le centre du pays. Son chef, Mariano Nhongo, a prévenu qu’il n’autoriserait pas le président Filipe Nyusi à prêter serment pour un nouveau mandat le 15 janvier 2020.
Au pouvoir depuis 2014, M. Nyusi a été largement réélu en octobre au terme d‘élections jugées frauduleuses par l’opposition et de nombreux observateurs étrangers.
AFP
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